L’Algérie franchit une nouvelle étape dans sa coopération avec le groupe des BRICS. Le président Abdelmadjid Tebboune a autorisé la souscription du pays à la Nouvelle banque de développement (NDB), une institution financière créée par les membres des BRICS pour soutenir le financement d’infrastructures et le développement durable dans les pays émergents.
Selon un décret signé par le chef de l’État, Alger s’engage à acquérir 6.140 actions de la NDB. Le montant correspondant sera prélevé sur les fonds du Trésor public. Cette souscription s’inscrit dans le cadre de l’adhésion progressive de l’Algérie à cette banque, qui symbolise une volonté de diversification des partenariats économiques et financiers au-delà des institutions occidentales traditionnelles.
La décision marque une orientation stratégique claire. Elle reflète l’ambition algérienne de s’intégrer davantage dans les mécanismes de coopération Sud-Sud et de bénéficier des nouveaux instruments de financement proposés par les pays émergents. Elle intervient aussi dans un contexte régional où plusieurs États d’Afrique manifestent un intérêt croissant pour les structures mises en place par les BRICS, perçues comme des alternatives aux circuits classiques dominés par les grandes puissances économiques.
En rejoignant le capital de la NDB, l’Algérie espère renforcer sa capacité à financer ses projets d’infrastructure, notamment dans les domaines du transport, de l’énergie et de la transition écologique. Elle pourrait également, à moyen terme, profiter d’une plus grande visibilité au sein des débats sur la réforme de la gouvernance financière internationale.
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