Le melon, fruit sucré et rafraîchissant, connaît une popularité croissante sur les marchés mondiaux. Cultivé principalement dans les régions tempérées, il est apprécié pour sa texture juteuse et son goût délicat. Différentes variétés, telles que le melon cantaloup et le melon jaune, sont cultivées dans le monde entier, chacune ayant ses spécificités en termes de goût et de texture. En plus de ses qualités gustatives, le melon est un produit agricole stratégique qui occupe une place importante dans le commerce international. De nombreux pays en profitent, tant pour la consommation intérieure que pour l’exportation.
En 2024, les exportations mondiales de melons ont révélé une dynamique intéressante, particulièrement dans la compétition entre le Maroc et la France. Le Maroc, avec ses 43,1 millions de kilos de melons exportés, a surpassé la France en termes de volume et de revenus. Avec des recettes de 60,92 millions d’euros, le Maroc se classe au neuvième rang mondial des exportateurs en valeur. La France, bien qu’affichant des résultats solides, reste derrière le Maroc au dixième rang, avec 49,82 millions d’euros de recettes.
La différence de classement ne diminue en rien la valeur du melon français, dont le prix moyen au kilo est l’un des plus élevés au monde, à 1,53 euro. Ce tarif place la France à la deuxième position mondiale, juste après le Guatemala. Le Maroc, quant à lui, enregistre également un prix moyen relativement élevé de 1,41 euro par kilo, ce qui lui permet de se hisser à la troisième place mondiale.
Il est essentiel de noter que, malgré une position plus faible en termes de volume d’exportation par rapport au Guatemala et à l’Espagne, la France et le Maroc se distinguent par des stratégies différentes, influençant les prix et la compétitivité sur le marché mondial.
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